Né en 1980 dans une famille d’artistes autodidactes, Thomas Ezekiel baigne très tôt dans un univers musical. Après avoir été bercé par les disques de Georges Brassens, Marcel Dadi et les Beatles, il découvre la guitare à l’âge de cinq ans et apprend à jouer avec l’aide de son père et des tablatures de Dadi, avant de se mettre au piano trois ans plus tard.
D'autres piliers de la chanson française et anglo-saxone comme Gainsbourg, Higelin, Souchon, Supertramp, Police, Queen, Pink Floyd, s'ajoutent par la suite à ses nombreuses influences.
A la fin de son adolescence, il commence à jouer dans des cafés-concerts du Limousin et donne quelques cours particuliers, tout en s’initiant au swing manouche de Django Reinhart.
Après avoir chanté dans un choeur jazz-gospel , il étudie la musique classique à l’université de musicologie et au conservatoire de Poitiers, et décide en fin 2003 de se consacrer pleinement à sa musique.
Il se produit alors dans les pianos-bars les plus connus, les petites scènes de Limoges et des régions alentours, en solo, et presente en 2004 « Rue de la Boucherie », mini-album confidentiel à forte tendance manouche-tzigane, avec des textes cyniques ou auto-biographiques.
Parallèlement, il participe comme musicien et arrangeur à l'album blues métissé « In the End » de son ami Bobby Dirninger, qu'il accompagne en concert pendant l'année de la sortie de cet album très bien accueilli dans le milieu blues.
Au fil des rencontres, il forme le groupe Thomas Ezekiel & la Roulotte Russe avec lequel il sort l'album « Ouvrez les Oeillères » en novembre 2006, avec des accents swing encore présents modelés avec les influences funk-rock des années 70.
Cet album donne lieu à d'importants concerts où il partage l'affiche avec Jim Murple Memorial, Bumchello (la Souterraine), Blankass (festival de Chanteix). Bon nombre de spectacles, « jamsessions » manouches et autres, l'orientent alors sur les influences swing new-orleans du pianiste stride Fats Waller, dont les clowneries vocales et pianistiques lui donnent de quoi habiller bon nombre de ses calembours faisandés.
En 2008, il sort, sous son propre nom, un nouvel album intitulé « La Gueule du Monde », disque de « chansons sans-fraises » plein de surprises et d'humour, habillés de musiques allant du swing new-orleans au funk-rock seventies, flirtant même avec des couleurs reggae-soul. Ce disque lui vaudra d'excellents retours de presse écrite (Francofans, Zicazic, Nouvelle Vague) et radio (« Les découvertes d'Evelyne » sur France Bleu National, et de nombreuses diffusions sur les radios associatives de France et d'outre-mer), et de faire des scènes en première partie de Tchavolo Schmitt, Victor Deme, ou encore Jacques Higelin.
D'autre part, il remporte en aout 2010 le Tremplin « Limousin-Québec » à Beaumont du Lac (87). Compositeur solitaire, auteur associable et arrangeur enragé, ayant décidé de ne pas se laisser abattre, il frappe à nouveau fin 2010, avec la réalisation d'un troisième disque dans lequel il est question que sarcasme, humour grinçant et grivoiseries battent leur plein, sur de nouvelles ambiances encore plus tranchées que précédemment, entre rock, jazz, salsa, funk voire disco. Thomas Ezekiel, à la fois artiste auteur, compositeur, interprète, pianiste et guitariste, et groupe comprenant Thomas Hilaire (batterie), Didier Villalba (basse, contrebasse) et Pierre Nouhaud (guitares), tous soudés autour d'un univers musical varié et anachronique.
Deux ans après la sortie de La Gueule du Monde, Thomas Ezekiel récidive avec son troisième opus « Tout vu tout connu ». Le titre, un brin provocateur, laisse planer un doute... ou entrevoir l'univers artistique lumineux et éclectique d'un noyau de musiciens autour duquel gravitent de nombreux satellites dont les instruments et les voix participent à l'élaboration de ce disque.
Riche d'influences allant de Fats Waller à Queen, en passant par les Beatles, Stevie Wonder, Nougaro et Higelin, un tel mélange des genres a pour but de servir la chanson à textes. Les thèmes abordés peuvent être autant autobiographiques que des regards sur le monde extèrieur, tantôt observateurs, tantôt cyniques, parfois légèrement grivois. L'implication humaine et musicale de chacun amène cette musique à évoluer sur scène dans toute l'énergie de l'instant présent.
A consommer sans modération...
Ouvrez les oeillères (autoproduit / Mozaïc ) - 11 titres - 2006
La gueule du monde (autoproduit / Mozaïc) - 11 titres - 2008
Tout vu, tout connu (autoproduit) - 13 titres - 2011