C’est dans un petit village des Hautes Alpes, où ont atterris leurs grands-pères italiens, que Marie et Lionel écrivent leurs chansons  pour les semer  là où le vent les portera, comme pour donner une suite à la migration de leurs aïeux.

Chansons joueuses, odes au plaisir, histoires de fou, slogans d’espoir et d’amour écrits sur le fil de leur histoire. Leurs  voix s’emmêlent, volent et se répondent du tac au tac. Les résonances d’une guitare, un accordéon en ritournelle, des percussions vocales et pédestres pour un style original : le Rigod’on blues.

Marie et Lionel vivent et chantent ensemble depuis le début des années 90. C’est d’abord dans un orchestre  de bal rock qu’ils vivent leurs premiers moments de scène. Mais très vite l’envie d’écrire leurs propres chansons se fait sentir et c’est le début de l’aventure qui verra naitre, le groupe de valse’n roll JABUZ, au début des années 2000, au sein duquel ils donneront plus de 300 concerts.  JABUZ dont ils écrivent une bonne partie  des chansons produira trois albums.

Insivalvi, 2002 / Enc’moment, 2004 / Presque pas hard, 2006 (distribué par Mosaic-Music).

Le désir d’une démarche plus personnelle se fait sentir et c’est en 2009 que  MARIONELE verra le jour. Le groupe se produit en duo ou en trio avec le batteur  de jazz Pierre Coutaudier.

Marie a reçu une formation accordéon musette, c’est la musique irlandaise qui la fera dévier et élargir son répertoire. Durant son enfance, à la maison,on écoutait Brassens, Brel, Ferrat et il est rare qu’elle ne connaisse pas une chanson de leurs répertoires respectifs. En 2009 elle rencontre  le groupe Sursumcorda (chansons Italienne) et elle participe à l’enregistrement de leur album. La chanson Italienne (Fabrizio de André, Gianmaria Testa…) viendra alors enrichir son répertoire.

Lionel, lui c’est  guitare, guitare et guitare dès le plus jeune âge en autodidacte et  en picorant dans le classique, le jazz, le rock …mais finalement  les musiques américaines comme le blues le folk et le bluegrass nourriront cette passion dévorante. Son grand défi : faire sonner cette satanée langue française sur une musique universelle. Parallèlement   il créé et interprète les œuvres musicales de la compagnie de théâtre Le pas de l’oiseau.

Pierre, batteur de formation (Jazz, musique improvisées) d’une grande finesse ne compte plus les collaborations (La Cie courant d’air, spectacles jeune public, Butterflies, trio de jazz moderne, le chanteur Gérard Morel, chanson décalée et drôle, fanfare pastorale, groupe ker-da-môme). Fort d’un large vocabulaire musical il apporte un enrichissement de percussions pertinent au duo.