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[Cinéma] Aloïse Sauvage, Aznavour ...

Par Pierre Sokol

Sur un fil de Reda Kateb avec Aloïse Sauvage.  Entre le rire et les larmes, dans son premier rôle au cinéma.

Ce mercredi 30 octobre sort en salle le premier film réalisé par Reda Kateb, dans lequel joue la chanteuse et comédienne Aloïse Sauvage. FrancoFans était à l’avant-première presse, quelques jours avant sa sortie.

C’est en lisant Le rire médecin : journal du docteur Girafe que l’acteur qui entama sa carrière dans Un prophète (en 2009) s’est dit qu’il y avait matière à en faire un long-métrage. L’autrice, Caroline Simonds - fondatrice de l’association Le rire médecin en 1991 – l’invita à l’hôpital Necker. Reda Kateb, dont la mère a été infirmière, savait qu’un jour, il en ferait un film. Ce long-métrage rend hommage aux 150 comédiens-clowns de l’association, qui offrent près de cent mille visites aux enfants. Aloïse Sauvage (nommée dans la catégorie Révélation scène aux Victoires de la musique 2020), interprète le rôle de Jo, une jeune femme artiste de cirque de rue qui voit sa carrière basculer après une chute dramatique lors d’une représentation publique. Incapable de retrouver les hauteurs, elle rejoint l’association de clowns professionnels. Sans aucune expérience dans ce domaine, elle s’immerge dans un univers inconnu, apprenant à créer des liens avec les enfants hospitalisés, leurs familles et les soignants. Elle façonne Zouzou, un clown qui devient le vecteur de son désir de redonner le sourire et du réconfort dans cet établissement médical pour enfants.


Monsieur Aznavour, ses chansons comme narration. En salle depuis mercredi 23 octobre

 

Monsieur Aznavour de Mehdi Idir et Grand Corps Malade est en haut de l’affiche depuis mercredi dernier. Après Patients et La Vie scolaire, les deux réalisateurs vont vers un nouveau défi : écrire et réaliser un biopic. Tahar Rahim incarne et chante Charles Aznavour. Pour ce faire, il a pris des cours de chant pendant six mois, des cours de danse et de piano.

Fils de réfugiés arméniens, petit, pauvre, avec une voix voilée, on disait qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors normes, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson et un symbole de la culture française.

Le chanteur a inspiré des générations entières. De son enfance dans la pauvreté à son ascension vers la gloire, ce biopic est chapitré en cinq parties titrées avec ses chansons. La première  partie s'intitule Les Deux Guitares, racontant son enfance, suivra La Bohème, qui décrit sa jeunesse etc

Pour structurer ces deux heures de film, les réalisateurs ont convenu deux choses :d’abord, qu’il fallait jouer la chronologie, par son ascension progressive. Ensuite, l'idée fut de débuter par les chansons (Sa Jeunesse, Emmenez-moi, Comme ils disent, Je m’voyais déjà, La Mama) qui ont rythmé sa vie, structurant le film. Ce film est tout autant un biopic qu’un hommage teinté d’admiration, comme le fait entendre le titre du film.