Souvenez-vous, on a évoqué la sortie de ce disque lors de notre numéro 80 en décembre 2019 ! Ce qui marque d’emblée chez Rodrigue, c’est ce grain de voix reconnaissable aux premières notes. Album déroutant, comme toujours avec cet artiste au sens large, qui se fout des codes. Le
Lillois, mi-ange mi-démon, trace sa route et laisse un peu de côté l’ambiance théâtrale de ses précédents albums.
Quoique. Un tourbillon d’amour entre sensualité et sexualité débridée. Le texte est important, puissant. Saluons la perle Prey - Monseigneur l’hiver, au
texte d’actualité, déclamé par divers interprètes dont Govrache, l’ami de longue date. On se laisse emporter au fil des chansons. On bouge son corps sur Monokini, pour finir avec l’entraînante Dernière virée avant la nuit où Bush et dissidents chinois croisent des licornes et des cochons jaunes à pois. En 2008, il intitulait son premier album Le jour où je suis devenu fou. Si c’est ça la folie, on veut bien être enfermé demain.
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En attendant découvrez son dernier clip ci-dessous : Magnifiques Ennemis
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